Hello à tous
Je vous parle aujourd’hui de la superbe semaine que nous avons passée en compagnie de la Kathmandu Triennale ! Oui cela fait un bien fou de voir pleins d’expos d’art contemporain placés dans les quatre coins de la ville de Kathmandu et de Lalitpur. Le thème était centré sur la vallée de Kathmandu, l’économie, la culture, les fêtes, les musiques, les habits, les coutumes…
Une expo qui fait du bien parce que cela nous change du quotidien de un, on n’a pas d’expos comme cela tous les weekends. De deux, cela change bien l’esprit aussi, surtout pour moi puisque j’étais en vacances !
Alors oui on aime, on se déplace, on se dit pourquoi pas, on passe par ici. Bien sûr, il était quasi obligatoire pour moi de commencer mon mini-pélérinnage de ce Kathmandu Triennale au Nepal Art Council, là où je savais déjà qu’il fallait voir la création de Bidhata. Bidhata, c’est une amie et une artiste que j’ai connue grâce à l’expo de Lumbini de WWF en 2012.
Pour la petite histoire, Bidhata m’avait parlé de son concept deux mois auparavant en mode stressée; elle n’avait pas encore la moindre idée de la structure, de la taille et des matériaux qu’elle allait utiliser.
Le résultat, le voici ci-dessous, le très connu chariot de Rato Machhendranath, revisité en fils de fer argenté et cuivré sur une structure là aussi métallique, découpée en trois, donc installée sur les trois étages du bâtiment. J’ai adoré ce concept qui se veut astucieux puisque le chariot représente un bon fil conducteur de l’expo et le visiteur poursuivra l’ensemble de l’expo pour admirer le résultat final et se l’imaginer en entier.
Voilà le premier étage de la « bête »! Bidhata m’avoue enfin qu’elle a utilisé plus d’une tonne de fils métallique. Cela représente une réelle prouesse, elle a été surperbe ! Dernière inquiétude, elle me confie qu’elle aimerait garder les différentes parties du chariot…
A côté de la vedette, au rez-de-chaussée, j’ai fait la rencontre de Manish Lal Shrestha qui nous a bien épaté aussi avec les « serpents » de laine multicolores. Le nombre de 1336 était important, à premier abord je n’en avais pas connaissance; 1336 et rajouter le mot « mètres », cela correspond à l’altitude de Kathmandu (et moi qui continuait à dire à mes amis « c’est à 1600 mètres, comme la Lozère! »)
C’était super de voir l’artiste finir « sur le pouce » sa création en y installant sa machine à tricotter; son challenge des 1336 mètres lui aura pris au moins trois mois.
Je vous ferai partager de nouvelles créations dans un de mes prochains posts !